Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 13:59

 

ddessin-salon-du-dessin-2014_large.png

 

Cette année, pour la deuxième édition de DDessin, salon du dessin contemporain présenté à l'Atelier Richelieu, Paris, j'ai été invitée à participer, par Eve de Medeiros, directrice du salon, au jury du Prix du dessin DDessin, présidé par Evelyne Deret, collectionneuse passionnée et initiatrice, avec Jacques Deret, grand collectionneur lui aussi, de Art [ ] Collector. Les deux collectionneurs disposent d'ailleurs d'une carte blanche au sein du salon pour présenter une sélection de leur collection. On y trouve, entre autres, des artistes comme Hervé Ic ou Emmanuel Régent, qu'on connait bien par ici...

Un très beau salon, vivant et apprécié des galeristes comme des visiteurs...

imagesdeligne

Pour nommer le lauréat, les jeux ont été serrés mais nous avons finalemet élu l'artiste Tuli Deligne, représenté au salon par la galerie Mariska Hammoudi. Il sera invité en résidence à l'Institut français de Tanger en janvier prochain.

 

Salon DDessin 14 - Atelier Richelieu, 60 rue de Richelieu - Paris 2ème - jusqu'au 30 mars 2014

http://ddessinparis.fr/2014/

 

 

Partager cet article
Repost0
17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 21:42

 

exposition-heroines-guyancourt-L-UESREO.jpeg

Dans le cadre de la nouvelle édition du « Temps des femmes », L'Agence PopSpirit et moi-même présentons, pour la Ville de Guyancourt, l’exposition Héroïnes, qui explore, au travers de l’Histoire, de l’Art contemporain et de la Bande dessinée, la représentation féminine du héros.

Au sens figuré, littéraire, est héroïne toute femme dont la vie, réelle ou fictionnelle, peut faire l’objet d’une œuvre artistique, littéraire, dramatique ou cinématographique... En ce sens, toutes les femmes sont potentiellement des héroïnes ! Mais cela suffit-il pour être un personnage –ou une personne- « héroïque », de celles dont on loue le courage, l’abnégation ou la noblesse de la conduite? Autrement dit, faut-il avoir un destin exceptionnel, au-delà du « quart d’heure de gloire » Warholien, pour être une héroïne ?

Sans doute l’héroïne contemporaine s’incarne-t-elle quelque part au milieu de ces deux acceptions : une femme ordinaire qui, d’une manière ou d’une autre, au travers de son destin, du regard de la société ou de ses proches, se transcende en héroïne, réelle ou imaginaire. Tel est l’axe principal développé dans cette exposition.

Héroïnes fantasmées vs. Héroïnes du quotidien : deux figures de la femme ? A l’heure des « stars » de la télé-réalité, quelle porosité entre la femme « ordinaire » et le « role model », entre la « super woman » du quotidien et l’icône rêvée ?

Femme héroïne de son propre art, comme chez Yveline Tropéa, ou femme libre et libérée, comme chez Miss Tic, ou Sandrine Elberg, super héroïne du quotidien comme chez Dulce Pinzon ou transcendée dans le regard des siens, comme chez Sacha Golberger, idole au destin tragique comme la Marylin de Piet.sO et Peter Keene ou nouvelle Eve comme chez Juliette Clovis, entre autres propositions artistiques, l’exposition Héroïnes propose de croiser les portraits et les typologies des héroïnes qui parlent de notre temps.

Ouvrant le propos à des formes alternatives de l’art contemporain, le parcours de l’exposition offre une place particulière à l’univers de la BD, qui regorge d’héroïnes fantastiques, de la super-héroïne de la littérature Comics au Mangas, ou au contraire bien ancrées dans le quotidien.

Ainsi, au travers d’œuvres de tous médias, photographies, sculptures, dessins, broderie…, mais aussi de documents audiovisuels et de représentations de figures féminines qui ont marqué l’Histoire, la place de la femme dans les sociétés contemporaines est évoquée en filigrane, dans ses luttes, parfois politiques, et ses conquêtes.

 

Avec : Juliette Clovis, Julie Dumont, Sandrine Elberg, Eliz Dream, Sacha Goldberger, Yann Kempen, Bertrand Lefebvre, Alfredo Lopez, Miss Tic, Piet.So & Peter Keene, Dulce Pinzon, Yveline Tropéa

 

 

 

 

Héroïnes

 Art contemporain et Bande dessinée

 Dans le cadre du Temps des femmes

 19 mars- 11 mai 2014

 

Vernissage le mercredi 18 mars 2014 à partir de 18h, avec une performance dessinée de Julie Dumont

 

Remerciements

 

ComiXology, Galerie Artisti, Galerie Lélia Mordoch, Galerie Sakura, Institut national de l’audiovisuel (Ina), Groupe Glénat BD, Karmafilms Distribution, K-Echo Photo, Médiathèque Jean Rousselot (Guyancourt), Musée d'art et d'histoire de la Ville de Genève

 

Visuel affiche: Dulce Pinzon - Série "La véritable histoire des super-héros", 2005-2010 - "Catwoman: Minerva Valencia de Puebla est nourrice à New-York. Elle envoie au Mexique 400 dollars par semaine." Copyright: Dulce Pinzon - Courtesy K-Echo photo

 

 

 

 

 

    

Partager cet article
Repost0
4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 23:25

Dans le cadre du partenariat avec l'exposition "Miniartextil" à Montrouge, la galerie Talmart présente une exposition personnelle de Mai Tabakian, également présente avec " Garden sweet garden" au Beffroi de Montrouge, dans une autre version de l'oeuvre présentée pour "Au-delà de mes rêves", à Bourg-en-Bresse cet hiver.

tabakian.png

A la galerie Talmart, on pourra découvrir la série des "Trophées", interprétation végétale et chatoyante du mythe d'Aristophane, une composition de "Slices", anatomie de fruits génétiquement modifiés ou "contre nature", étranges et sensuels, ainsi que d'autres pièces, comme la "Route de la soie" ou "l'assemblée", oeuvre réalisée pour l'édition passée de Miniartextil.

 images.jpg

"CONTRE NATURE"- Mai Tabakian -

Galerie Talmart, Paris - 22 rue du Cloître St Marri - Paris 4

http://www.talmart.com

Du 1er au 15 mars 2014

vernissage le samedi 1er mars à partir de 18h

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 23:26

 

cover_eros.jpg

Depuis 10 ans déjà, la Ville de Montrouge accueille l’exposition internationale MINIARTEXTIL. Pour célébrer dignement cet anniversaire, elle présente cette année encore plus de soixante œuvres d’art contemporain au sein du prestigieux Beffroi, où se tient également le Salon de Montrouge. Désormais incontournable dans le calendrier des amateurs d’art textile, des collectionneurs et des passionnés de déco et de mode, l’exposition Miniartextil, venue de Côme en Italie, explore chaque année l’imagination infinie d’artistes sélectionnés dans le monde entier. Des mini-textiles de 20 x 20 x 20 cm aux plus spectaculaires installations, plus de soixante artistes rivalisent d’imagination, de savoir-faire, d’esprit novateur et de liberté, pour offrir le plus passionnant des panoramas de cet art du fil. Et pour la 3eannée consécutive, le textile tisse sa toile également dans tout Paris via un parcours « off » étoffé, dans quelques galeries et lieux culturels partenaires, parmi lesquels la Maison de la Culture du Japon, faisant honneur aux nombreux artistes textiles japonais présents dans la sélection.


Une 10e édition placée sous le signe de l’amour !

 

Cette année, c’est le très sensuel thème d’Éros qui a été retenu : évocations du dieu de la mythologie, mais aussi de l’amour dans tous ses états, des plus passionnels au plus dévorants, des plus tendres ou plus poétiques. Éros, puissance créatrice par excellence, ne pouvait qu’inspirer les artistes ! Mais les artistes n’ont pas oublié qu’Éros est indissociable de Thanatos, sa pulsion contraire et complémentaire et nous réservent des visions d’amour surprenantes...

Miniartextil : un panorama de l’art textile toujours plus innovant

Matières naturelles ou industrielles, à la croisée de l’art, du design et de la mode... toutes les matières ont rendez-vous à Montrouge, des plus techniques au plus naturelles : du coton et de la soie, du lin et de la laine, du papier plié de mille et une façons, mais aussi du métal, fer ou cuivre, des fils d’or ou d’argent, du plexiglas et - plus étonnant et sans réserve - des légumes séchés comme chez Laura Valeria Consonni, des chaussures, des plumes comme chez Laura Mangani Fasola ou Johanna Marie Schimming, des électrodes comme dans l’œuvre de Danielle Boisselier, du verre de Murano et du porphyre chez Clelia Caliari, ou encore des perles et des cocons de soie… L’amour des artistes pour les matières et les matériaux est décidément sans limite !

Le « Prix Montrouge » souffle sa 3e bougie !

Pour la troisième année, un « Prix Montrouge » est décerné à un artiste de Miniartextil, dont l’œuvre est acquise par la Ville de Montrouge et rejoint les collections municipales. Il est attribué cette année à l’artiste Henryka Zaremba, pour son mini-textile « Trap », une œuvre colorée aussi réjouissante qu’inquiétante, évoquant tout à la fois Éros et Thanatos.

Un parcours « off » spécial anniversaire : 10 ans d’exposition + 10 lieux partenaires

Pour fêter les 10 ans de Miniartextil, 10 lieux partenaires ont été sélectionnés par la Ville de Montrouge pour un parcours « off » anniversaire, parmi lesquels la Galerie l’Atelier du Génie, Galerie Lisette Alibert, Galerie Yukiko Kawase, Galerie Chevalier ou encore la Galerie Talmart, qui célébreront le mariage d’amour du textile et de l’art en présentant d’autres œuvres des artistes de Miniartextil dans leurs espaces, en solo show ou en exposition collective. En outre, pour cette année exceptionnelle - et à la place du traditionnel focus sur un métier d’art - un « carré des galeries » mettra à l’honneur, au sein même de Miniartextil à Montrouge, un artiste soutenu par chacun des 10 lieux partenaires. L’occasion de découvrir de nouveaux talents et de tisser des liens encore plus étroits entre les lieux d’exposition parisiens, les artistes et le public. D’autant plus que désormais, l’exposition à Montrouge est accessible directement en métro par la ligne 4 (sortie Mairie de Montrouge, juste en face du Beffroi).

Autre nouveauté pour 2014, Miniartextil place pour la première fois son parcours « off » sous le parrainage de la prestigieuse Maison de la Culture du Japon à Paris. Depuis les débuts de Miniartextil, les artistes japonais sont nombreux à participer, tant l’art textile est ancré dans le savoir-faire artistique nippon. La Maison de la Culture du Japon mettra à l’honneur au sein de son hall d’accueil trois installations monumentales des artistes Noriko Narahira, Takaaki Tanaka et Keichi Nagasawa, du 18 mars au 5 avril 2014. En outre, l’importance du papier dans l’art japonais et au sein de Miniartextil donnera lieu à une thématique propre, avec des ateliers autour du travail du papier.

 

INFORMATIONS PRATIQUES

 

 

MINIARTEXTIL À MONTROUGE 10e édition - du 28 février au 23 mars 2014

Vernissage/preview presse le jeudi 27 février 2014 (sur invitation)

Le Beffroi - 2, Place Émile Cresp - 92120 Montrouge

Métro : Mairie de Montrouge (ligne 4)

Entrée libre – Tous les jours de 10h à 19h/Nocturnes les jeudis jusqu’à 21h

Visites guidées gratuites : les dimanches 2, 9, 16 et 23 mars à 15h

 

 


 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 23:36

Quelques images de l'exposition à la Selma Feriani Gallery, Londres

photo-1.jpg

Le soir du vernissage...

WP_001634.jpg

La pièce phare de l'exposition, signée Maha Malluh

WP_001618.jpg

Younès Rahmoun et Arman

WP_001620.jpg

Un tableau-piège récent de Daniel Spoerri au premier plan et les "tapes" de Maha Malluh au second plan

WP_001633.jpg

détail (Maha Malluh)

WP_001627.jpg

Maha Malluh

WP_001616.jpg

Un "Domestic landscape" de Samuel Rousseau

WP_001632.jpg

Arman (détail de l'accumulation)


Partager cet article
Repost0
27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 11:17

L'exposition "Au-delà de mes rêves" , à Bourg en Bresse, n'est pas finie, loin de là!

Et, en bonus, le festival de cinéma du Cinémateur de Bourg en Bresse propose une programmation autour du rêve, pour prolonger l'exposition dans les salles obscures, avec 8 films explorant les liens depuis toujours organiques entre le rêve et le cinéma.

Du 5 au 18 février, on pourra voir ou revoir:

 

Jimmy P, psychothérapie d'un indien des plaines

réalisé par arnaud Desplechin

avec les excellents Benicio Del Toro et Mathieu Amalric, Gina mcKee…

1h57 VO France, USA, 2013

 

Le Labyrinthe de Pan

réalisé par Guillermo del Toro

avec Ivana Baquero, Sergi López, Doug Jones

1h52 VO Espagne 2006 - interdit aux moins de 12 ans

 

le fameux Metropolis, de Fritz Lang, version restaurée, 2h33, muet, Allemagne, 1927

 

La Danza de la realidad

réalisé par Alexander Jodorowski

avec Brontis Jodorowski, Pamela Flores

2h10 VO Chili, 2013

 

le mythique Mulholland Drive

réalisé par David Lynch

avec Naomi Watts, Justin Theroux

2h26 VO USA, 2001

 

La science des rêves, évidemment

de mon chouchou Michel Gondry

avec Gael Garcia Bernal, Charlotte Gainsbourg

1h45 France 2006

 

et deux évènements:

présentation du dernier film de Jean-Claude Brisseau " La fille de nulle part", par Virginie Legeay, co-scénariste et actrice principale du film

Léopard d’Or au festival du film de Locarno 2012

Le vendredi 7 février à 19h

et last but not least

Présentation en avant-première du nouveau film de Jim Jarmusch

"Only lovers left alive"

avec, entre autres, Tilda Swinton

Présentation Le samedi 15 février à 19h

 

Au Cinéma La Grenette, Place de la Comédie, à Bourg en Bresse

   

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 11:24

Premier travail de commissariat de l'année pour moi, l'exposition "Distributed Objects", à la Galerie Selma Feriani, à Londres, présente, autour d'oeuvres récentes de l'artiste saoudienne Maha Malluh - dont une oeuvre importante vient d'être acquise par la Tate Gallery - des oeuvres de: Arman, César, Daniel Spoerri, et des oeuvres de Younès Rahmoun et Samuel Rousseau.

 

Save the date! Vernissage le jeudi 23 janvier 2014!

 

 maha.jpg

 

SELMA FERIANI GALLERY is proud to announce the exhibition Distributed Objects; Maha Malluh in conversation with Arman, César, Daniel Spoerri, Samuel Rousseau and Younes Rahmoun and curated by Marie Deparis-Yafil. The exhibition will revolve around Maha Malluh recent mixed media installations and the dialogue between Malluh’s sculptures, Arman’s accumulation, César’s compression, Spoerri’s ‘snare pictures’, Rousseau’s video installation and Rahmoun’s drawings.

The title Distributed Objects originates from object-oriented computer softwares, like Java language, that represents concepts as ‘objects’, which are designed to work together and with other softwares.

The reasoning behind the thematic for this exhibition comes from Maha Malluh’s perspective as a Saudi Arabian contemporary artist with a global reach, for which she states:  ‘Software are like cultures or reigns. And within my culture or country, ‘objects’ have the ability to be ‘distributed’ as they are given the purpose to be allowed to travel great distances for them to communicate with other ‘objects’ from different countries or cultures’

For many years, Maha Malluh’s body of work has matured both as a critical and a sensible reflection to the immense impact of globalisation on our daily basis life, our behavior and last but not least, our surroundings. Predominantly, her work focuses on the consequences and changes brought forward by consumerism as a new social and economic order and how it radically affects our values, culture as well as natural and architectural landscapes. Nevertheless, rather than expressing a ‘gentle commemoration of a vanishing point’, her vision is that of re-appropriating lost or vanishing heritage; such as history, literacy and popular culture. Her attempts to do so can be witnessed through her re-use of objects that once were of great importance in popular customs and/or people habitudes (i.e. cooking vessels, old bread baking trays, tapes amongst other similar items) Whilst exploring and surveying Saudi Arabia’s souks and flea markets, she reflected on her interest for recycling or re-using objects… ‘When an object can not longer be used for its original purpose, a new function through ‘adaptive re-use’ may be the only chance for it to preserve and communicate the heritage in term of its significance’

Understandably, as her body of work explores the dialogue between the past and the present (like testimonies of a vanishing world) it seems attractive for her second show at Selma Feriani Gallery to develop this vision by contextualising her work in a new way, therefore presenting it in relation to other contemporary works.

Shown for the first time, Maha’s work ‘Food for Thought - Al-Muallaqat’ explicitly makes reference to the Suspended Odes or Hanging Poems (6th century pre-Islamic Arabic poetry traditionally hung on or in the Kaaba at Mecca) ‘Food for Thought - Al-Muallaqat’ is an installation of old aluminum pots hanging closely together off the wall, pots that have been used by Arabs throughout history for cooking. And with their round visual appearance they formally echo the drawing series ‘Badhra-Zahra’ by the Moroccan artist Younes Rahmoun. Moreover, both the installation and the works on paper share an allegorical dimension relating to the these Odes; Malluh’s work metaphorically expresses their beauty through the significance of the old cooking pots whereas Rahmoun’s drawings transforms each expression of faith within the texts by means of pictorial flowers.

The process of accumulation used during the 60's by the French artist Arman is represented in the exhibition with the piece 'A Bas Les Blattes' (Perspex box containing accumulated Fly-tox hand-pumps) It resounds with Malluh's new version of her cassette installations 'Food for Thought 5000' which subliminally reads ‘Fatawi’ and with 'Food for Thought III'. 'Food for Thought 5000' is an installation of tapes of religious lectures presented within old wooden baking trays -for which all items date from the 1980's- and 'Food for Thought III' is a sculpture composed of Chinco plates welded one on top of another forming a tower that portrays consumerism.

In a different way, these two Maha’s works before mentioned –and also ‘Food for Thought - Al-Muallaqat’- echo with the work by another Nouveau Réaliste; Daniel Spoerri’s The ‘Faux Tableau-Piège’ from the 2010 - 2012 series Mosaiques Années '50  (a 1950’s mosaic table and porcelain assemblage) shown here. A work also serving as an example of Spoerri’s process since the late 50’s; preserving and vertically fixing food waste onto used tableware in order to create an sculptural picture, a piece of art on its own right. For this object he uses a mosaic table as support, and appropriates, like Malluh does, the common objects of a daily past by presenting them as they are without modifying them.

Found in the desert and having survived its harsh conditions, we now find hanging off one of the gallery walls two crushed, rotten yet colorful oil barrels; sitting as a reminder of the main instruments for change of Saudi Arabia’s social structure and its increasing wealth. This installation appropriately titled ‘Oil Candies III’ strongly echoes aesthetically and in significance, César’s 1980’s sculpture ‘Aerosol Bombs Compression’ as a contemporary Eastern alternative to the use of post-industrial ready-mades.

Finally, in the same way that Malluh’s works reflect consumerism as a radical force shaping people values, culture as well as natural and architectural landscapes, Samuel Rousseau’s ‘Domestic Landscape’ evokes the transformation of the every-day landscape as a result of the mechanisms of an industrialised economy. Also, in a similar manner to Maha Malluh’s approach, French artist Samuel Rousseau finds with humor and ‘poetic lucidity’ the means for fighting against the standardised world that modern society has brought upon itself.

 

With these six artists coming from different lands and ages, Distributed Objects attempts to offer another kind of software, a new reign.

 

  photo: Maha Malluh "  Food for though - Al-Muallaqat", 2013 - Eleven burnt dishes - 190 x 240

 

Exhibition dates

24 January - 29 March 2014

 ---

Opening times

Mon-Fri 10:00 – 6:00

Sat         11:00 – 5:00

Or by appointment

---

Preview opening

Thursday 23 January

18:00 to 21:00

---

Press & RSVP

javier@selmaferiani.com

---

SELMA FERIANI GALLERY

23 Maddox Street, Mayfair

London W1S 2QN

0044(0)2074936090

info@selmaferiani.com

selmaferiani.com

 

 

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 00:13

Dans chaque lieu, au Monastère et à H2M, sont présentés deux ensembles d'oeuvres de Vanessa Fanuele

 

 

 

H2M-salle-2---4.jpg

 

(photo: 1er plan "Opus I", Vanessa Fanuele - 2nd plan, Robert Longo)

 

« Opus I »

 Technique mixte (bois, mousse de polyuréthane, plastique, perle, corail, nylon, cire, sel), dimensions variables, 2012

« Blue in green »

 Huile, cire, 118 x 81, 2011

A H2M et au Monastère de Brou sont présentés deux ensembles d’œuvres composés chacun d’une peinture et d’une sculpture.

Les « Opus » s’offrent comme d’étranges compositions sculpturales, oscillant entre la boîte à secret soudain ouverte et débordante, et le mini-cabinet de curiosités inconscientes, recelant de recoins mystérieux. Comme de nombreuses œuvres de Vanessa Fanuele, chaque « Opus » peut être interprété comme un espace mental dans lequel glissements, associations, disjonctions, sauts a-rationnels formeraient un topos, un objet hétéroclite à la forte présence.

Répondent à ces boîtes-reliques deux peintures, dans des dominantes chromatiques différentes mais qui ont en commun le processus d’inspiration, celui de produire des « espaces autres » en « dé-pliant » une œuvre historique.

« La vierge aux rochers » de  Léonard De Vinci a été la base, le prétexte d’une recherche autour d’un autre espace, un espace situé hors champ ou encore hors toile. Tel un désir enfoui depuis très longtemps, j’ai voulu extirper les éléments de ce tableau, (…), déplier ce qu’il y avait de concentré à l’intérieur de cette toile. Comme si j’ouvrais d’autres perspectives. A partir de ce dé-pli, j’ai donc commencé à travailler picturalement d’après l’œuvre de Vinci dans laquelle les paysages apparaissent découpés ou à moitié voilés. Ils m’ont en effet paru énigmatiques et inquiétants, et j’ai souhaité réinterpréter certaines des œuvres du Maître en supprimant la figure et en plaçant le paysage au premier plan. Du moins visible comme les plis des montagnes je voulais en faire l’élément principal de mes toiles et découvrir ce monde pré-humain dont parlait Daniel Arasse. »

Le travail de Vanessa Fanuele, protéiforme, dessin, peinture ou installation, s’articule autour d’interrogations complexes liés tant à la question de la féminité qu’à la mémoire ou aux espaces mentaux. Dans une sorte d’archéologie intérieure, aux travers d’éléments plastiques parfois hétérogènes qu’elle déplie, triture, traite et maltraite, elle cherche à extraire de la mémoire, comme on ouvre une boite de Pandore, les réminiscences d’une identité, d’une histoire, des fragments d’émotions, des explorations indécises, un secret. Des confins de la conscience et du corps elle extirpe des « monstres », personnels ou collectifs, toute une mythologie intime qui rejoint souvent une certaine forme d’intuition du sacré, jouant parfois l’ambiguïté de la sensualité des corps en même temps que de leur organicité. Dans une expression radicale et dramatique, troublante dans son raffinement évoquant quelque monde enseveli, reliques, éléments organiques ou objets précieux se lovent entre eux et prolifèrent en rhizomes d’une conscience profonde, affleurant toujours entre les déchirures, territoires occultes, lieux d’histoires architectoniques et mémoire, espaces d’émotion et d’onirisme.

 

  (Texte extrait du catalogue)

 

 "Au-delà de mes rêves" - Du 26 octobre au 23 février 2013

 

Commissariat: Marie Deparis-Yafil et commissariat général: Fabrice Bassemon et Magali Briat-Philippe

 

 

 

H2M - Espace d'Art Contemporain

 

Hotel Marron de Meillonnas

 

5 rue Teynière

 

01000 Bourg-en-Bresse

 

Exposition ouverte du mercredi au dimanche de 13h à 18h

 

Entrée libre

 

 

 

et

 

 

 

Monastère royal de Brou

 

63 boulevard de Brou

 

01000 Bourg-en-Bresse

 

Exposition ouverte tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 17h

 

Entrée payante

 

 

 

Catalogue de l'exposition disponible aux boutiques du Monastère et sur demande par correspondance.

 

(sauf 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier)

 

 

 

Exposition labellisée Résonance de la Biennale de Lyon 2013

 

 

 

Avec le soutien de:

 

Ministère de la Culture, Région Rhônes-Alpes, Conseil Général de l'Ain

 

En partenariat média avec Télérama

 

 

 

Sur une initiative de

 

Musée de France, Ville de Bourg-en-Bresse / Chemins de la Culture, Centre des Monuments Nationaux

 

 

 

 

   


 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 00:00

C'est avec plaisir que je présente ici à nouveau la spectaculaire envolée d'oreillers brodés qui avait fait le succès de "Beyond my dreams" à Boulogne-Billancourt...

 

H2M-salle-2---3.jpg

 

 

 

« Seules les larmes sont pour l’oreiller »

Installation de 30 oreillers, dimensions variables ( 60 x 60 chaque oreiller), oreillers blancs durcis et oreillers durcis recouverts de tarlatane brodée et dessin crayon aquarelle sur papier millimétré, 2012-2013

 

 

Poétique et spectaculaire envolée d’oreillers brodés, l’œuvre de Sylvie Kaptur-Gintz se veut un hommage à sa mère. « Seules les larmes sont pour l’oreiller » : une phrase que l’artiste a souvent entendue dans la bouche maternelle, manière de dire que la nuit et le lit sont le temps et le lieu des songes, mais aussi ceux, dans le secret de la chambre, des tristesses, des regrets et des souvenirs douloureux. Les identités, les histoires, les liens, sont au cœur de la genèse de cette œuvre. Ainsi, les visages brodés sont ceux de femmes que connaît l’artiste, et avec qui elle entretient un lien, de transmission, ou d’amitié…Au travers de ces visages, elle exprime toute une forme de l’humanité, dans sa dimension organique, puissante mais fragile (le squelette, les organes vitaux, le sang) et temporelle, incarnée par la symbolique des oiseaux.

La technique même employée par l’artiste met en abîme cette dualité de joie et de souffrance, de force et de fragilité, de gravité et de légèreté, car sous leurs douces apparences, les oreillers, rigidifiés, se révèlent bien plus durs qu’ils n’y paraissent.

 

Le travail de Sylvie Kaptur-Gintz, et notamment ses objets et installations, témoignent tous d’un goût pour les matières nobles mais simples. Dans son travail d’installation, l’artiste s’approprie des gestes d’artisan, les gestes des anciens, des petites mains, tailleurs, maroquiniers…Gestes qu’elle n’a pas appris, qu’elle utilise, dit-elle, « d'une main malhabile » dans un souci de préserver et de nourrir le fil des filiations et des transmissions, d’une histoire mais aussi d'un vocabulaire qui est devenu peu à peu la trame de son travail. « J'utilise », explique-t-elle, « des matériaux simples de la vie quotidienne, mais je bataille avec ces matériaux pour élaborer un nouveau vocabulaire artistique ». Car pour elle, le geste de création est étroitement lié aux notions de naissance et de renaissance. Le monde, ou plus exactement « l’être au monde » est une naissance sans cesse renouvelée, porteuse de mémoire, d’identités, d’histoires individuelles et collectives. Chez elle, les dispositifs formels sont intimement liés au sens, aux émotions suscitées, évoquant la singularité de la condition humaine, la présence humaine dans sa multitude et son unicité, dans sa force et sa fragilité.

 

(Texte extrait du catalogue)

 

 "Au-delà de mes rêves" - Du 26 octobre au 23 février 2013

 

Commissariat: Marie Deparis-Yafil et commissariat général: Fabrice Bassemon et Magali Briat-Philippe

 

 

 

H2M - Espace d'Art Contemporain

 

Hotel Marron de Meillonnas

 

5 rue Teynière

 

01000 Bourg-en-Bresse

 

Exposition ouverte du mercredi au dimanche de 13h à 18h

 

Entrée libre

 

 

 

et

 

 

 

Monastère royal de Brou

 

63 boulevard de Brou

 

01000 Bourg-en-Bresse

 

Exposition ouverte tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 17h

 

Entrée payante

 

 

 

Catalogue de l'exposition disponible aux boutiques du Monastère et sur demande par correspondance.

 

(sauf 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier)

 

 

 

Exposition labellisée Résonance de la Biennale de Lyon 2013

 

 

 

Avec le soutien de:

 

Ministère de la Culture, Région Rhônes-Alpes, Conseil Général de l'Ain

 

En partenariat média avec Télérama

 

 

 

Sur une initiative de

 

Musée de France, Ville de Bourg-en-Bresse / Chemins de la Culture, Centre des Monuments Nationaux

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 23:49

Jouant sur l'ambiguité de la représentation, les deux oeuvres de Katia Bourdarel présentées ici font écho au lit d'Yveline Tropéa...

 

katia bourdarel 1

 

 

« Série Annonciation Mmm…Non…Mmm...C’est bon… », Dessin - crayon, broderie sur papier, 24x31 encadré 30x40, 2002

« Série Annonciation Oh oui…Oh oui…Plus vite… », Dessin - crayon, broderie sur papier, 24x31 encadré 30x40, 2002

Courtesy Galerie Eva Hober

 

Opposant avec humour et audace le sacré et le profane, l’artiste reprend l’iconographie chrétienne de l’Annonciation faite à Marie, osant  y ajouter un commentaire en broderie précieuse, iconoclaste et malicieux. Elle donne ainsi à voir une image paradoxale : d’un côté la pureté, la virginité, le miracle de l’immaculée conception, sauvée du péché originel, de l’autre, dans le même temps, les mots du sexe et du plaisir. Au travers du « péché de chair » augustinien, elle pointe la culpabilité nourrie par les morales et les religions  autour du plaisir sexuel.

Et bien que le péché de la chair soit inscrit au chapitre III de la Genèse, condamnant l’homme à la finitude et lui refusant la grâce absolue dans son ultime culpabilité, c’est avec une fausse ingénuité que Katia Bourdarel s’amuse de cette impossible virginité, dans une histoire où le plaisir charnel, coupable, forcément coupable, reste un rêve, un territoire prohibé, et ici, inexploré.

 

 

 

 

 "Au-delà de mes rêves" - Du 26 octobre au 23 février 2013

 

Commissariat: Marie Deparis-Yafil et commissariat général: Fabrice Bassemon et Magali Briat-Philippe

 

 

 

H2M - Espace d'Art Contemporain

 

Hotel Marron de Meillonnas

 

5 rue Teynière

 

01000 Bourg-en-Bresse

 

Exposition ouverte du mercredi au dimanche de 13h à 18h

 

Entrée libre

 

 

 

et

 

 

 

Monastère royal de Brou

 

63 boulevard de Brou

 

01000 Bourg-en-Bresse

 

Exposition ouverte tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 17h

 

Entrée payante

 

 

 

Catalogue de l'exposition disponible aux boutiques du Monastère et sur demande par correspondance.

 

(sauf 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier)

 

 

 

Exposition labellisée Résonance de la Biennale de Lyon 2013

 

 

 

Avec le soutien de:

 

Ministère de la Culture, Région Rhônes-Alpes, Conseil Général de l'Ain

 

En partenariat média avec Télérama

 

 

 

Sur une initiative de

 

Musée de France, Ville de Bourg-en-Bresse / Chemins de la Culture, Centre des Monuments Nationaux

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Recherche

Liens