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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 21:44

 

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Oeuvres présentées

 

Vidéo / Performance  « Un Seul Héros, le Peuple… mon Père », performance réalisée dans le cadre de l’exposition  « Amnésia» le 1er novembre 2012, à la Galerie Karima CELESTIN, Marseille. Vidéo, 3 mn, format DVD-MPEG.2, 2013

« Un Seul Héros, mon Père », Dessin, inscription sur papier d’arche, 65 cm x 50 cm, encadré sous verre, 2013

 

 

La vidéo montrée ici témoigne d’une performance en deux actes, réalisée par Mustapha Sedjal le 1er décembre 2012 sur les murs de la galerie Karima Célestin, à Marseille, dans le cadre d’une interférence avec l’exposition « Amnésia ».

 

Acte. I / Inscription du slogan sur le mur.

Mustapha Sedjal réactive, 50 ans plus tard, le slogan «UN SEUL HÉROS, LE PEUPLE» inscrit sur les murs d’Alger à la veille de l’indépendance en juillet 1962, sur les murs de la galerie Karima Célestin. Il l’analyse comme « phrase prise et reprise par le nouveau pouvoir en place pour construire cette utopie collective, mobilisatrice, pour arracher la révolution à ses héros et pour l’attribuer au peuple seul héros reconnu, marginalisant ainsi l’individu et sa mémoire. Une devise dans laquelle le peuple algérien devenue une pâte à modeler aux mains du nouveau pouvoir, l’enferme dans le moule de «la pensée unique». L’Algérie demeure otage d’une « Histoire bafouée » et moi, privé d’une part de notre vérité historique. »

 

Acte. II / « D’un trait, je barre le mot « Peuple » pour le remplacer par « mon père ».

Avec ce slogan, le système avait confisqué l'indépendance et a justifié la mise à l'écart des vrais « Héros » de la révolution algérienne.

Au travers de cet «Acte Plastique», je re-convoque «l'Histoire(s)» à travers mon histoire familiale et je revisite la mémoire individuelle de mon père entre le réel et l’imaginaire.

Face au silence et les non-dits de l’histoire officielle, une quête s’imposait devant la perte de « re-père », afin de reconstruire un « territoire / mémoire » ou les paradoxes de nos identités cohabiteront dans l’harmonie et la paix.

 

J’exprime aussi par cet acte plastique, la difficulté d’existence des artistes post-indépendances qui peine à s’extraire du carcan politique définit par la doxa de "l’art pour l’art" » annihilant par la voie de l’exclusion - la non-visibilité - tout pluralisme de la création artistique. »

 

(Mustapha Sedjal)

 

Complétant cette œuvre avec une proposition nouvelle, Mustapha Sedjal a réalisé spécialement pour l’exposition un dessin, intitulé « Un seul héros, mon père », fragile et épuré.

 

Mustapha Sedjal est né à Oran, en Algérie. Plasticien et vidéaste, il a été formé à l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger et de Paris, mais aussi à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles et est régulièrement montré dans le cadre d’expositions collectives. Il a en outre participé à de nombreux festivals d’Art Vidéo en France et à l’étranger. Il vit et travaille à Paris.

 

 

"A NOS PERES"

Galerie 2.13 pm

Du 1er Juin au 18 juillet 2013

Vernissage le 1er Juin à partir de 18h

 

GALERIE 2.13 pm

22 rue Hector Malot

75012 Paris

(près de la Galerie Claude Samuel)

Métro Gare de Lyon L 1 ou 14, sortie 10 - RER A ou D

01 44 75 36 23

06 15 18 14 24

E-mail :  fpaumier-moch@213pm.com

 

 

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 23:07

On est le 24 mai mais dehors, tout ressemble à la Toussaint? 10 heures par jour devant un écran à travailler sans grand espoir de vacances à l'horizon?

Une seule solution:

 

 

Merci à Antonio Carlos Jobim, Vinicius de Moraes, Joao Gilberto, Toquinho...de me soutenir dans ma tache quotidienne!

SARAVAH!

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 21:06

rakic-5.jpg

 

 

Oeuvre présentée

 

КРАСНАЯ ЗВЕЗДА/ Red Star, video, 2’49, 2009

 

(Remerciements à Laurent Quenehen, Les Salaisons, Romainville)

 

 

Sur fond d’une musique traditionnelle que connaissent tous les enfants de l’ex-Yougoslavie, Milica Rakić fait défiler des images en noir et blanc, images d’archives qui résonnent aussi en elle comme des archives personnelles. Dans une esthétique volontairement minimaliste, elle y ajoute un sous-titre – un sous-texte- mettant en évidence, avec ironie et parfois provocation, les contradictions d’une mémoire qu’elle juge sélective.

 

On y voit des hommes au travail, et beaucoup d’images de femmes, engagées dans des travaux de production que l’on comprend mortifère, à mille lieux d’une certain image traditionelle de la femme tenue éloignée, par son genre et son rôle, de la guerre. C’est que dans l’idéal social socialiste, l’égalité entre hommes et femmes était, au moins sur le plan théorique, un principe central. Mais pour Milica Rakic, d’une certaine manière, une continuité existe entre ce passé et le présent, entre ces « héroïnes nationales » du passé et les héroïnes que sont censées incarner les femmes d’aujourd’hui. Une sorte d’idéal, plus ou moins renouvelé, d’une femme d’un nouveau genre, d’une femme « armée ».

 

 

Milica Rakić est née en 1972 en République Fédérale Socialiste de Yougoslavie. Diplômée de L’Académie des Beaux-Arts de Belgrade, son travail a été montré dans plus de 350 expositions, film et vidéo festivals, en Serbie et ailleurs (France, Grèce, Allemagne, Turquie, Etats-Unis, Chine…), et son travail a reçu de nombreux prix. Elle vit et travaille à Belgrade, en Serbie.

 

 

"A NOS PERES"

Galerie 2.13 pm

Du 1er Juin au 18 juillet 2013

Vernissage le 1er Juin à partir de 18h

 

GALERIE 2.13 pm

22 rue Hector Malot

75012 Paris

(près de la Galerie Claude Samuel)

Métro Gare de Lyon L 1 ou 14, sortie 10 - RER A ou D

01 44 75 36 23

06 15 18 14 24

E-mail :  fpaumier-moch@213pm.com

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 21:02

 

 

bogdan-pavlovic-Write-me-a-drawing.jpg

 

Œuvres présentées

 

Série « Relics »: Fields of glory, Write me a drawing, Art &fact, 30x40cm chaque, 2013

 

« Les reliques (du latin reliquiae, « restes »), sont les restes matériels qu'a ou qu'aurait laissé derrière lui un personnage Saint en mourant : soit des parties de son corps, soit d'autres objets qu'il a ou avait, pour les croyants, sanctifié par son contact. À partir du Siècle des Lumières qui voit les philosophes et écrivains de l'Encyclopédie combattre l'obscurantisme religieux, il y a un glissement des reliques saintes vers les reliques profanes de grands personnages historiques …» WIKIPEDIA

 

 La disparition du père est certainement un moment dans la vie ou l’être doit se confronter avec, d’une part le caractère éphémère de la vie, et de l’autre, avec l’approche de sa propre mort.

En élargissant la notion du mot « relique » (avant réservé à un personnage Saint ou historique) j’ai essayé de trouver le lien entre la vie et  les objets qui ont été utilisés ou crées par trois personnes, dont mon propre père ainsi que ceux de mes amis proches, Eugenio Pozzolini et Jean Deleuze. Il s’agit de photos faites  d’après des assemblages de différents objets ou images suite à une recherche dans les archives héritées de nos pères. Dans ce contexte, la notion « relique » ne concerne  pas un objet en soit mais une relation éphémère et poétique entre différents segments de leurs vie.

« Fields of glory » est dédié au père d’Eugenio, Monsieur Pozzolini, qui était vétéran de la deuxième guerre mondiale. Il s’agit ici d’une superposition de son portrait de jeunesse sur un dessin qu’il a réalisé dans son adolescence bien avant la guerre. Cette image est une apologie à un héros méconnu, mais c’est aussi une apologie à l’imagination de notre enfance.

Mon père était artiste, historien et critique d’art. De son vivant il a beaucoup aimé utiliser une vieille machine à écrire de marque « Remington ». La photo intitulée « Write me a drawing » lie les deux axes de sa vie professionnelle, artistique et théorique. Elle  représente un de ses dessins des années 60 dans la machine à écrire, qui apparait comme un message ancestral où à la place des signes, ce sont les traits et les formes qui surgissent.

Monsieur Deleuze était médecin à Casablanca. Il ne se séparait jamais de son gilet. Bien après sa mort son fils Jean a passé une commande à un photographe pour réaliser une photo de ce gilet. Il s’agit ici d’une photo artistique volontairement surexposé. L’enjeu conceptuel était de  passer  d’un monde artistique basé sur un fait – le gilet-, à travers une réalité souligné par le doigt qui montre la photo pour arriver à l’œuvre photographique finale qui englobe les deux.

Le point commun des photographies du triptyque « Relics » est la « dématérialisation » des objets qui ont marqué ou accompagné la vie de nos prédécesseurs. A travers un jeu d’association visuelle des faits  matériels  deviennent des clés  poétiques  de lecture de leurs existences. »

Bogdan Pavlovic

 

Né en 1969 à Belgrade, en Serbie, Bogdan Pavlovic vit et travaille à Paris. Il est diplômé de l’ENSBA de Paris et son travail est régulièrement montré dans le cadre d’expositions personnelles et collectives ( Fondation Atelier de Sèvresn Paris - Villa St-Cyr, Bourg-la-Reine - Zeppter Foundation Gallery, Florence - Touber Gallery, Paris - Villa di Bivigliano, Florence - OZON Gallery, Belgrade - Centre d’Art Plastiques Albert Chanot, Clamart, Karlskrona Kunsthall, Sweden…)

 

 

"A NOS PERES"

Galerie 2.13 pm

Du 1er Juin au 18 juillet 2013

Vernissage le 1er Juin à partir de 18h

 

GALERIE 2.13 pm

22 rue Hector Malot

75012 Paris

(près de la Galerie Claude Samuel)

Métro Gare de Lyon L 1 ou 14, sortie 10 - RER A ou D

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06 15 18 14 24

E-mail :  fpaumier-moch@213pm.com

 

 

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 20:59

white-situation-02.jpg

 

 

Oeuvre présentée

 

White Situation, vidéo, 3’46

(Remerciements à Laurent Quenehen, Les Salaisons, Romainville)

 

Dans cette vidéo semblant avoir été tournée caméra sur l’épaule, d’une manière quasi-documentaire, une famille ordinaire, continue de préparer le repas, de jouer au baby foot, de s’invectiver. Les enfants courent dans les escaliers et les mères grondent, on rit… malgré l’obscurité soudaine et l’alerte à la bombe. Une péripétie devenue banale…une manière de survivre à la guerre, et une résistance : fêter, quoiqu’il en soit, l’anniversaire de la Mère.

 

Soheila Golestani est une actrice, réalisatrice, musicienne et vidéaste iranienne vivant à Téhéran.

 

 

"A NOS PERES"

Galerie 2.13 pm

Du 1er Juin au 18 juillet 2013

Vernissage le 1er Juin à partir de 18h

 

GALERIE 2.13 pm

22 rue Hector Malot

75012 Paris

(près de la Galerie Claude Samuel)

Métro Gare de Lyon L 1 ou 14, sortie 10 - RER A ou D

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E-mail :  fpaumier-moch@213pm.com

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 20:53

 

nandan-ghiya-5.jpg

 

Œuvre présentée

 

Varna-Sankara V 1.3, 2012 - Acrylique sur photographies vintage, cadres en bois, 66 x 62 cm

 

Courtesy Galerie Paris-Beijing, Paris

 

« La photographie et l’art contemporain avouent souvent une très forte fascination pour la généalogie qui est une manière différente d’aborder par le portrait collectif les liens de sociétés contemporaines tout en les classifiant selon les usages ou les procédés de l’archivage. Ce qui hier préoccupait les sciences sociales intéresse désormais les artistes, au cœur du système qui relie les notions d’identités, d’histoire et de mémoire. Ainsi, Nandan Ghiya invente-t-il des familles qui n’auraient pas motif de se fréquenter, reliant les uns aux autres, selon des classements de lignées voulues par une méthodologie déclinée désormais par les réseaux sociaux, les sites des rencontres ou les plateformes de dialogues. Bien évidemment, dans ces collages d’ancêtres, on ne rencontrera pas de jeune homme en master d’économie désireux de dialoguer avec une styliste surdouée, mais plutôt un copier-coller d’ancêtres exotiques, figures altières, aux visages peu apparents, dégommés par l’éclatement du pixel sur des tirages vintages, et dont le mérite est d’être exposées, regroupées et soudain sorties de l’ombre, de l’oubli et de la poussière. C’est un essai de recyclage actif, de détournement, de collusion des temps. Passant d’hier à maintenant, conjuguant les esthétiques du passé et du présent, l’artiste semble bien s’inscrire dans une quête de la manipulation heureuse par une mise en scène joyeusement arbitraire. Archiviste enjoué, il truque les faits, les rejoue, stimule et simule l’art savant d’une fiction. Est-il même l’auteur de ces histoires qui s’ébauchent dans chacune de ses compositions ? Ou est-il le narrateur espiègle de ces images qui appartiennent moins à un homme qu’à une mémoire collective ? C’est à dire à nous, dès l’instant où nous les regardons, et où nous tentons de lier les chemins hasardeux de ces êtres en copier-coller.

(…)

Ainsi, ses suites de collages se souviennent ironiquement d’une autre technique, celle qui fut autrefois si révolutionnaire lorsqu’elle apparut, la photographie, version naissante du 19e siècle. On retrouve dans les œuvres de Nandan Ghiya des visages d’hommes et de femmes d’un autre temps. Des personnages sans doute riches, sans doute amoureux et sans nul doute fort soucieux de leur postérité, qui s’affichent en vêtements traditionnels,et prennent la pose en un théâtre social un peu désuet. Ceux-là n’ont plus de noms. Et le temps a fait s’effacer dans le tourbillon des gloires et des oublis leur histoire particulière, leur essor social et leur destin intime. Pourquoi donc alors revenir à eux ? Nandan Ghiya, issu d’une famille d’antiquaires de Jaipur et d’un père qui collectionnait des photographies anciennes, en exhume les âges vintages, promeut les statures étranges des ancêtres, des gurus ou des héros politiques. Mais à la manière des documents secrets d’Etat, l’artiste déclassifie lui aussi ces figures tutélaires du passé pour que chacun les consulte à sa guise. Mieux, il les réordonne selon un autre mode. « Tout le monde était connecté, d’une manière ou d’une autre, à ces personnages accrochés aux murs de notre maison. Ils créaient des liens entre les gens», explique-t-il. Mais l’avènement de l’ère digitale et le monde virtuel a crée un monde parallèle où les mots « connexion » et « lien » n’ont plus les mêmes significations. »

(Extrait du texte de Laurent Boudier, Juillet 2012)

 

Nandan Ghiya est né en 1980 à Jaipur, au Rajasthan, en Inde. Il est diplômé du National Institute of Fashion Technology de New Delhi. Il a réalisé sa première exposition en Europe en 2012, à la Galerie Paris-Beijing, à Paris, qui l’a également montré à Art Paris la même année. Il est cependant un artiste reconnu en Inde, où son travail est régulièrement exposé depuis plus d’une dizaine d’années. 

 

 

"A NOS PERES"

Galerie 2.13 pm

Du 1er Juin au 18 juillet 2013

Vernissage le 1er Juin à partir de 18h

 

GALERIE 2.13 pm

22 rue Hector Malot

75012 Paris

(près de la Galerie Claude Samuel)

Métro Gare de Lyon L 1 ou 14, sortie 10 - RER A ou D

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E-mail :  fpaumier-moch@213pm.com

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 21:28

failed-youth02.jpg

 

 

Œuvre présentée

 

Failed Youth / La jeunesse ratée, vidéo, 3’33, 2006

(Remerciements à Laurent Quenehen, Les Salaisons, Romainville)


"L’aiguille se pose sur le gramophone et le son d’une trompette mélancolique retentit. Des photos se déplacent à l’écran, des photos de famille de jeunes gens dans les années 30. Le rire étouffé d’une femme se mixe au jeu de la trompette, puis le son de la trompette devient joyeux et se mêle aux pouffements de la femme dans des éclats de rires apocalyptiques de ceux qui n’ont plus rien à perdre. Les photos n’apparaissent plus que rarement et montrent le début de la folie du 3ème Reich tel qu’il a pu s’immiscer dans la vie de familles ordinaires. "

 

Par cet hallucinant album photo, celui de sa famille allemande pendant la guerre, Roland Fuhrmann, témoigne avec force et sans aucun détour de cette part de mémoire, sombre, et parfois encore occultée. Lui, enfant des années 70, brisant l’omerta et le silence à laquelle furent réduits tous les enfants de sa génération, et cherchant à percer le mystère de la banalité du mal, ne craint pas de laisser regarder ces images qui sont aussi les siennes, mais peut-être aura-t-il fait le pari qu’en les montrant, comme par un effet de catharsis, il aura trouvé le moyen de se délester de cette culpabilité générationnelle, et de les dissoudre dans l’acidité du rire et de l’absurde.


Né en 1966 à Dresde, en Allemagne, Rolan Fuhrmann est diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Halle, en Allemagne mais a aussi été élève de Tony Brown et de Christian Boltanski aux Beaux-Arts de Paris. Son travail est très régilèrement montré à Berlin, mais aussi, notamment dans le cadre d’exposition collectives, en France, en Angleterre, en Suède ou en Espagne. "La diversité des outils utilisés par Roland Fuhrmann empêche son enfermement dans une discipline plus qu'une autre. Photos, vidéos, sculptures, installations participent à une forme d'anthropologie qui passe par une production plastique nourrie, qui ne s'interdit rien, pas même l'humour. » (Denis Driffort, directeur de POLLEN, 2008). Il vit et travaille à Berlin (Allemagne)

 

"A NOS PERES"

Galerie 2.13 pm

Du 1er Juin au 18 juillet 2013

Vernissage le 1er Juin à partir de 18h

 

GALERIE 2.13 pm

22 rue Hector Malot

75012 Paris

(près de la Galerie Claude Samuel)

Métro Gare de Lyon L 1 ou 14, sortie 10 - RER A ou D

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E-mail :  fpaumier-moch@213pm.com

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 21:23

 

historia-2.jpg

 

Œuvre Présentée

 

Historia, #3, 2004 - Tirage Photographique sur papier Crystal Archive, monté sur dibond et contrecollé sur plexiglas, 80 x 160 cm - ed 6, 2 AP

 

 

L’œuvre de Dimitri Fagbohoun présentée ici provient d’une série, « Historia », dont le principe de diptyque met l’une à côté de l’autre deux images au caractère « historique » plus ou moins explicite. Visitant un peu partout dans le monde des lieux de mémoire, il en photographie des éléments plus ou moins lisibles immédiatement, et notamment des monuments commémoratifs.

« Ce qui singularise son travail, c’est qu’il place ces monuments dans le champ de l’art et les traite comme des objets plastiques, voire conceptuels. » écrit Yves Chatap à ce sujet.

Il se dégage pourtant de ce travail, aux apparences parfois quasi-documentaires, une grande puissance émotionnelle, qui rejoint précisément cette articulation délicate entre ce qui est de l’ordre de l’Histoire, du « peuple » en ce qu’il a d’indifférencié, et ce qui est de l’ordre de l’intime, de la mémoire, de l’identification, par laquelle advient l’émotion.

Sans doute ce sentiment nait-il aussi de la confrontation physique avec ces photographies de grands formats, rendant impossible le détour, concrétisant la mémoire en la réactivant dans le réel, ici et maintenant.

Ces photographies portent en elles cette sorte d’épaisseur de non-dits propre aux tragédies, comme autant de raccourcis visuels, de cross over signifiants, qui disent l’évidence de l’innommable, souvent, et dont pourtant par science, ouï- dire ou pressentiment, nous savons la véracité.

 

 

Dimitri Fagbohoun est né en juillet 1972 d’un père béninois et d’une mère ukrainienne à Cotonou, au Bénin.

Ayant grandi au Cameroun avant de s’installer en France ou il vit et travaille désormais, les thèmes et les questions qu’il aborde sont à l’image de son parcours et son histoire, à cheval sur les frontières géographiques et artistiques

Son travail est ainsi indissociable de sa propre expérience, de son identité plurielle.

Protéiforme, par les formes hétérogènes qu’il utilise, vidéo, photographie, installation, il exprime un rapport aux identités et à l’histoire dans lequel son écriture dérange les modèles qui les constituent. De cette tension résulte l’émergence d’autres visions, de nouvelles formes.

Concevant son travail artistique comme un champ de propositions, son emploi de la vidéo, entre essai et objet cinématographique oscille aux limites du cinéma et des arts plastiques, imbriquant les frontières entre ces pratiques.

Son travail a été montré internationalement et exposé en Afrique (entre autres) dans le cadre des Rencontres Africaines de la photographie de Bamako (Mali) en 2007 et en 2011, au festival panafricain d’Alger en 2009 et à la biennale Picha, au Congo en 2010 et à la biennale DAKART 2012.

 (Source : dossier artistique de l’artiste)

 

 

 

"A NOS PERES"

Galerie 2.13 pm

Du 1er Juin au 18 juillet 2013

Vernissage le 1er Juin à partir de 18h

 

GALERIE 2.13 pm

22 rue Hector Malot

75012 Paris

(près de la Galerie Claude Samuel)

Métro Gare de Lyon L 1 ou 14, sortie 10 - RER A ou D

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E-mail :  fpaumier-moch@213pm.com

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 15:48

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Une installation monumentale et spectaculaire de Gabriela Morawetz, à découvrir au mois de juin à Bordeaux!

 

MF-The-blinding-light.jpg

 

Brankica Zilovic, artiste et co-commissaire avec moi de l'exposition "A nos pères", très bientôt à la Galerie 2.13 pm, sera en très bonne compagnie dans cette exposition "Arsenic et belles dentelles", dans laquelle on retrouve aussi des artistes que je montrerai à l'automne dans "Au-delà de mes rêves" (voir page commissariat)

 

 Invit_Arsenic-recto.jpg

 

Et puis aussi toute une flopée d'artistes avec qui j'ai ou vais collaborer dans une exposition au Château du Riveau: "si l'art de la parure m'était conté", jusqu'en novembre 2013. On y retrouve entre autres Dominique Bailly, Ghyslain Bertholon, Michaela Spiegel - à voir dès le 1er juin dans "A nos pères", Anne Brégeaut, que je viens d'exposer dans "Beyond my dreams", Katia Bourdarel, qui sera, dans "Au-delà de mes rêves" (ici, la photo), et même Jan Fabre dont j'aurai le plaisir de montrer une pièce en octobre prochain...Que du beau!

 

oeuvre-au-rivau.jpg

 

 

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 20:38

marcelljpg-copie-1.jpg 

Oeuvres présentées

 

“Feketén-fehéren” (Black-and-white), video, 4’41’’, 2010

"v.n.p. v20", vidéo, 15’, 2005

 

 

« Esterházy: un nom qui résonne en écho de l’histoire (“les collectionneurs”) et de l’histoire de France (l’affaire Dreyfus) ; mais surtout de l’histoire contemporaine de la Hongrie. Marcell Esterházy a fait face à ce legs avec ses travaux récents, qui trouvent leur origine dans la découverte d’un secret de famille. Il ne s’agit aucunement d’un aveu, ni d’un procès, mais de l’opportunité d’analyser ce qui relie les histoires individuelles à l’Histoire universelle, dans le contexte du post-communisme. Le grand‐père paternel de l’artiste est né comme cela : un héritier avec château et position dominante dans la société. La guerre a tout changé, qui l’a privé de ses biens et expulsé à la campagne, pour travailler dans les champs. Récemment, on a découvert qu’il fut pendant trente ans un Informateur de la police communiste. « Si ça arrive dans “la meilleure famille du pays”, c’est arrivé partout» : Marcell Esterházy affronte l’oblitération du passé communiste. Il travaille avec un matériau d’images d’archives, sur lesquelles il applique un minimum d’effets. « In Black-and-White » (2010) est la mise en boucle d’un extrait du film de Gyula Gazdag dans lequel son grand-père apparaît. Face caméra, dans un train, il baisse la tête, comme endormi par les cahots du rail, et la relève subitement pour nous regarder. Métaphore directe du mensonge dans lequel un homme a dû vivre, privé de liberté : sa vie fut prise dans la fiction et la dissimulation. Toute l’ambivalence de la relation de l’artiste à cet homme, entre sentiment et raison, surgit dans l’énigme de ce regard.

(…)La déconnection entre générations s’exprime dans la vidéo « v.n.p. v2.0 » (2004), où l’image du grand-père paternel est accélérée afin qu’il semble manger à vitesse normale ; son isolement lors du repas familial n’en apparaît que plus criant. » - Pascal Beausse

 

Entre ces deux vidéos, Marcell Esterházy semble reproduire le schéma narratif créé par son propre père, l’écrivain Péter Estherázy, figure essentielle de la littérature hongroise contemporaine. Dans « Celestial Harmonies” (paru chez Gallimard en France en 2001), Péter Estherázy raconte son illustre famille et dévoile son admiration pour son père, créant une figure paternelle mythique. Mais dans “Revu et corrigé” ( “Revised Edition”, paru en France chez Gallimard en 2005), il opère une brutale mise au point, désintégrant le mythe, racontant comment il découvre que son père était en fait Informateur de la police communiste.

Le travail de Marcell Esterhazy revisite donc dans ses profondeurs l’histoire de sa famille, autant de destins exceptionnels qui se confondent intimement avec celui de la Hongrie, dont il interroge sans cesse les failles et les retournements.

 

Marcell Esterhazy est né en 1977 à Budapest, en Hongrie. Il est descendant de la célèbre famille de la noblesse hongroise, également connue pour sa collection d’œuvres d’art et son rôle de mécène.

Vivant entre Paris et Budapest, il a étudié et expose régulièrement entre la France et la Hongrie, mais aussi un peu partout en Europe.

 

 

 

 

 

 

 

"A NOS PERES"

Galerie 2.13 pm

Du 1er Juin au 18 juillet 2013

Vernissage le 1er Juin à partir de 18h

 

GALERIE 2.13 pm

22 rue Hector Malot

75012 Paris

(près de la Galerie Claude Samuel)

Métro Gare de Lyon L 1 ou 14, sortie 10 - RER A ou D

01 44 75 36 23

06 15 18 14 24

E-mail :  fpaumier-moch@213pm.com

 

La galerie est ouverte du jeudi au samedi de 14h30 à 19h00

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