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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 21:13

 

 

 

Du 19 juin au 31 juillet 2010, le Canton de Cloyes-sur-le Loir invite sur son territoire 14 artistes contemporains en 9 lieux, pour FACE II, 2ème Edition du Festival d'Arts Contemporains dans les Eglises et sur l'Eau.

 

Je suis d'abord particulièrement sensible à cette initiative, de faire venir l'art contemporain en milieu rural, d'autant plus quand il ne s'agit pas de "forcer" un  lieu par la présence d'une oeuvre mais de créer des correspondances -qui peuvent être aussi des oppositions- entre l'oeuvre et le lieu, créant ainsi un tiers-espace passionnant.

Il s'agit d'une des manières de montrer l'art contemporain qui m'intéresse et fait partie des projets que j'espère réaliser un jour.

 

sandrine-ensemble-skg.jpg

 

Il semblerait que cette correspondance sera ici trouvée, avec l'oeuvre de Sylvie Kaptur-Gintz "Madame Sandrine" qui sera idéalement installée dans l'ancien lavoir de la Ferté Villeneuil.

 

Il faut dire que le projet "Madame Sandrine" existe en germe depuis longtemps, a pris différentes formes, et tient particulièrement au coeur de l'artiste, notamment pour sa dimension autobiographique, mais aussi pour la dimension profondément humaniste, de valeur de transmission et de partage, qu'elle recèle.

 

 

detailfilmplastiqueskg-copie-2.jpgC'est aussi une oeuvre forte existentiellement et émotionnellement, qui parle du corps et de l'habit, comme vêtement et comme habitat, qui parle de métamorphose, de devenir soi...

 

Manifestation organisée par l'association Espace Commun

Du 19 juin au 31 juillet 2010 sur 9 lieux du Canton de Cloyes-su-le-Loir, en extérieur ou dans les églises

Avec: Olivier Bernacchi, Charles Bujeau, Amadine Crozat, Nathalie Cunat, François de Verdière, Delphine Dewachter, lotus Engel, Sylvie Kaptur-Gintz, Tai Kazumi, Anais Lelièvre, Bettina Martinez, Alexis Pandellé, Catherine Wintzenrieth-Vernier, Olivier Ziller

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 23:39

 

Avoir 20 ans, le plus bel âge?

 

La Galerie parisienne Lefor Openo fête dignement ses 20 ans, en invitant tous les artistes qui y ont exposé ces vingt dernières années à montrer une oeuvre sur ce thème.

Plus d'une centaine d'artistes se presseront donc dans l'espace de la galerie, parmi lesquels Robert Combas, Jim Delarge, Hervé Di Rosa, Bernard Pras, Bernard Rancillac, Antonio Segui, Tony Soulié, Topolino...et Yveline Tropéa.

 

yveline-20-ans.jpgYveline a réalisé une oeuvre spécifique pour cette occasion, une forme d'auto-portrait à la fois kitsch et précieux, évoquant l'imagerie religieuse et les objets de dévotion et de ferveur féminine tels qu'on en trouve en Espagne ou en Italie...et j'aime particulièrement l'aura d'étrangeté mystique qui s'en dégage.

 

A découvrir du 3 juin au 10 juillet 2010

"Avoir 20 ans"  - Galerie Lefor Openo 29 rue Mazarine Paris 6ème -  www.leforopeno.com

 

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 01:16

 

 

e-regent-decisif-chez-robert-2-.jpgDans "Une partie d'un monde auquel, dit-il, je ne croyais pas", Emmanuel Régent avait investi une des salles de chez Robert d'une énorme et mystérieuse boule d'argent. "Qu'est-ce que tu ferais sans moi?" (2009)...

 

 

Et voici qu'une de ses consoeurs apparait dans la cour du FRAC PACA à l'occasion de la Nuit des Musées, 1 kilomètre de film aluminium compressé durant deu12-Decisif-Regent-FRAC-15mai-1-.jpgx heures. Une sculpture presque performance, qui est en fait la pièce d'une série , "Décisif", débutée en 2008 dans le cadre de son exposition "La parabole silencieuse", à la Chapelle des Calvairiennes.

 

 

Il se dit que la prochaine étape décisive se fera en juillet à St Rémy de Provence, cette fois avec plusieurs kilomètres d'aluminium...!

 

 

www.emmanuelregent.fr

Voir "un monde auquel, dit-il, je ne croyais pas": rubrique "commissariats", ou suivre le lien:

www.chez-robert.com/temp_regent/regent.php , sur l'invitation de Michel Delacroix, directeur artistique de chez Robert.

 

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 23:01

 

 

press-yassine-copie-1.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme toutes les grandes biennales, Dak’Art 2010, la 9ème Biennale de l’Art Africain Contemporain de Dakar a aussi son « Off », des dizaines de manifestations satellites dans toute la ville.

 

Parmi elles, le centre culturel Blaise Senghor accueille « Africa Light », un projet d’exposition itinérante en collaboration avec l’association MC2a (Migrations culturelles Aquitaine Afrique) rassemblant installations, vidéos et peintures d’un collectif de cinq artistes originaire d’Afrique et d’Amérique Latine, sous le commissariat de Massamba Mbaye.

Ici, sans doute, sont confrontées à la fois des visions historiques, politiques et sociales, mais aussi des pratiques et des images, des manières de voir, et de rendre compte du monde contemporain.

 

Parmi les artistes présentés, Yassine Balbzioui, que j’ai rencontré récemment et dont j’aurai certainement l’occasion de reparler ici, aura sans doute joué de son sens du non-sens et de la dérision pour montrer quelques uns de ses portraits cachés…

 

« Africa Light » - Centre Culturel Blaise Senghor- 6 bld Dial Diop – rue 10- Dakar- Jusqu’au 22 mai- avec Yassine Balbzioui, Max Boufathal, Badr el Hammami, Fatima Sabri, Rustha Luna-Pozzi Escot

 

photo: Les artistes de Africa Light devant Hiding" - Yassine Balbzioui 

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 12:35

mounirfatmi.jpg

 

 

La 9ème Biennale de l'Art Africain Contemporain de Dakar, Dak'Art 2010, rend hommage aux artistes qui furent lauréats de son prix, le prix Senghor.

mounir fatmi, qui remporta ce prix en 2006 avec "Sortir de l'Histoire/ Out of History", est donc invité dans le cadre de l'exposition "Rétrospective".

A voir jusqu'au 7 juin, à Dakar.

 

www.mounirfatmi.com

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 22:16

 

install-throatflower--santoreli.jpg

 

Première exposition solo en France du cultissime muraliste et street art artist de Philadelphie Paul Santoreli qui, à la Galerie Ligne 13, propose une exposition-performance, oeuvre-puzzle dans laquelle peinture, tag, dessin, sculpture s'inspirent de la particularité du lieu et de ses reliefs, pour dissoudre les frontières entre les dimensions,celle des murs et des surfaces, celle de la matière et de l'esprit.

 

Le livre "murs et démesure" sortira à l'occasion de cette exposition - Textes: Catherine Botton-  Ed Opus Deli

Dédicace par l'artiste le 6 mai

 

"Wall Tattoos"- Paul Santoleri- Du 6 au 30 mai 2010- 13 rue La Condamine- 75017 Paris

Contact presse: Isabelle@agencepop.com

 

Photo: Installation Throatflowers- Courtesy Galerie Ligne 13

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 23:50


C'est la frénésie dans l'actualité parisienne de l'art contemporain! Le Grand Palais vient à peine de fermer les portes d'ArtParis, que le Carrousel du Louvre ouvre les siennes aux galeries participant au 4ème Salon du dessin contemporain. Unique salon européen de ce genre, et après trois années de nomadisme, le Salon s'installe dans le confort un brin formel du Carrousel du Louvre, ce qui permettra à un public chaque année grandissant de découvrir dans les meilleures conditions les arts graphiques sous toutes leurs formes parmi les 67 galeries présentes.

unnamed.jpg


Parmi elles, la School Gallery présentera, entre autres, des oeuvres de Maria Orensanz, de Dominique Bailly, mais aussi les dessins iconoclastes et explosifs de Nadia Benbouta. Mention spéciale pour les dessins de Ghyslain Bertholon, issus d'une série in progress baptisée "synchromes", face à face passionnant avec des moments de cinématographie.
Ici, un de mes acteurs préférés, James Stewart, dans un des chefs d'oeuvre de Hitch, Rear Window...

Et puis, au Cabinet/Espace à vendre, on retrouvera les dessins de Emmanuel Régent (qui réalise ainsi un beau doublé avec son expo au palais de Tokyo qui se finit dimanche)

boatpeople.jpg



















Photo 1: Ghyslain Bertholon: "face à face avec James Stewart - Rear Window, A.Hitchcock, 1954"- Fusian et crayon sur papier, 2010
Photo 2: Emmanuel Régent: "L'herbe est vraiment plus verte (Boat People)" - Feutre encre pigmentaire sur papier Arches, 2007

Salon du Dessin Contemporain - Du 25 au 28 mars 2010 - Carrousel du Louvre- Paris 2ème
www.salondudessincontemporain.com

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 22:22


Marie Denis, que j'ai rencontré récemment et qui me fera le plaisir et l'honneur de participer à la prochaine exposition dont je serai commissaire, s'est fait connaitre du grand public par ses terrains de football iconoclastes. En 2003, elle traçait à Munich, pour l'exposition "Impark", les lignes d'un terrain de foot grandeur nature sur la colline à la déclivité vertigineuse du Parc Olympique. Puis, en 2004, elle pose sa "French Touch" en mêlant lignes de foot et tracé de jardins à la française pour "Sportivement Vôtre", au Domaine de Chamarande.
Cette fois, c'est sur le parvis du BPS 22, le bien connu centre d'art contemporain de Charleroi, en Belgique, que Marie Denis a posé ses lignes folles.
Foot-DoriK-BPS-22-M_DeniPhoto-Leslie-Artamonow.jpg


L'exposition "One Shot!" célèbre à sa manière l'avènement de l'évènement "Mundial" d'un des sports les plus populaires et médiatiques du monde, en invitant des artistes contemporains à penser une oeuvre autour du football, vu comme " condensé métaphorique des enjeux du monde contemporain". On y trouvera le célèbre film de Douglas Gordon et Philippe Parreno sur Zinedine Zidane, mia aussi, entre autres, des oeuvres de Wim Delvoye, mounir fatmi, Kendell Geers, Stephen Dean, Claude Closky, Massimo Furlan, Andreas Gursky, Priscilla Monge, Gianni Motti, Laurent Perbos..
Marie Denis, quant à elle, a donc été invitée à investir le parvis du centre d'art, le transformant en terrain de foot labyrinthique, et classique, de style dorique: s'inspirant et prolongeant les lignes géométriques décorant le sol, voici donc le "footdorique", espace dans lequel les parties de foot deviennent plus compliquées!

"Footdorique"- dans "One Shot! Football et Art contemporain"- Commissaire: Pierre-Olivier Rollin - BPS22 Charleroi - jusqu'au 11 juillet 2010 - du mercredi au dimanche de 12.00 à 18.00 - Bld Solvay 22- 6000 Charleroi - Belgique

Mais Marie Denis, bien qu'ayant un intérêt tout particulier pour l'environnemental et le land art - en un mot, surtout, pour les choses de la nature- ne fait pas que des terrains de foot!


Les-Curiosit-s-KernotArtMarieDenis.jpgAinsi, la galerie Kernot Art lui offre l'occasion de sa première exposition en galerie à Paris, qu'elle a conçu à la manière d'un de ces cabinets de curiosités qui passionnaient les hommes de la Renaissance, et dans lesquels l'art, la science et la nature tissaient leurs liens. Etres et formes hybrides, mystère et merveilleux, étrangeté, beauté et "monstruosité", matières détournés et objets inusités, le cabinet de curiosités est un univers en soi, du bizarre au sublime, révélant ce qui, en l'homme de la Renaissance comme en l'humain contemporain, rend encore nécessaire, et nourrit,  la capacité d'étonnement et le besoin d'enchantement.
Il nous faudra donc pousser jusqu'à la rue St Claude pour découvrir cette "mythologie baroque" (pour reprendre les mots de Juliette Cortes) du petit théâtre du vivant selon Marie Denis.

"Les curiosités"- Marie Denis- Galerie Kernot Art- Du 20 mars au 22 mai 2010 - 14 rue St Claude- Paris 3ème

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 22:50


ArtParis, çà commence demain. Cette année, la foire ouvre ses portes à des "guests", selon, donc, un système d'invitation: ainsi par exemple, Jean Pierre Ritsch-Fisch invite le collectionneur Antoine de Galbert,  chez Christian Berst et Christophe Gaillard, se montrent des pièces du fond du Musée d'art brut Arnulf Rainer Museum de Baden, ou, plus tendanc(i)e(ux), la galerie Pascal Vanhoecke invite Marc Dorcel Productions ! Il ne sera pas dit qu'ArtParis ne prend pas de risque!...


artoff280.jpgParmi ces invitations, la Fondation Francès, lancée par un couple de collectionneurs passionné et engagé, a sollicité la School Gallery et l'artiste autrichienne Michaela Spiegel pour occuper une partie de l'espace de son stand.
j'ai déjà montré dans ces pages (voir rubrique artistes, galeries)  tout l'intérêt que je porte au travail de Michaela Spiegel. A ArtParis, on pourra découvrir ou redécouvrir sa collection de photos d'innocents enfants revisitées, sa ménagère en porcelaine, et la série video "female facets", dans laquelle elle se met férocement en scène dans la peau d'Alma Malher, d'Anna Freud ou d'Esther Williams...



Photogramme issu de la video "anna freud" in "female facets"

ARTPARIS+GUESTS -
Du 18 au 22 mars 2010
Grand Palais
www.artparis.fr

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 22:44
Double exposition pour SYLVAIN POLONY à la Galerie Charlotte Norberg


Véritable pari pour Sylvain Polony qui a choisi d'exposer à partir du 18 mars à la Galerie Charlotte Norberg, un travail de gouache sur papier figuratif intitulé "archives des limbes" en même temps que son travail d'abstraction.
 

 

Avec « Archives des limbes », Sylvain Polony expose pour la première fois, à côté du travail abstrait qui fait sa spécificité, un ensemble de portraits figuratifs, travaillés à partir de photographies sorties des archives familiales. Si l’artiste semble verser ici dans une dimension autobiographique, introspective voire psychanalytique, nouvelle pour lui, ce travail de figuration n’entre pourtant pas en contradition avec les questionnements qui depuis toujours sous-tendent sa pratique de l’abstraction. Passé le choc de la confrontation et du premier regard, on pressent d’emblée un même souci de l’image et de la photographie. Ici, certes, cette question renvoie à celles de la conscience du passé, de la mémoire, qui, au travers de ces visages surgis des limbes générationnelles, demandent « ce qui reste » dans la fuite du temps. Mais les questions de la représentation et du sujet, de la narration, de la place de l’auteur dans et par l’oeuvre, préoccupations récurrentes dans sa démarche, impulsent à cette échappée vers la figuration une manière de renouveler ces interrogations. Celles-ci rejoignent le débat de l’histoire de la peinture, apportant des réponses différentes, avec des pratiques différentes, à des préoccupations finalement communes à l’abstraction et à la figuration.

Au sujet d' "archives des limbes", l'artiste écrit:

 

"Chaque jour, nous constatons que le monde qui nous entoure disparaît peu à peu. Il en va de même des souvenirs. La perte des traces de ceux qui nous ont précédé sur cette terre est douloureuse car elle nous renvoie à la question essentielle : Que reste-t-il d’une vie ? De la nôtre? De celle de ceux que nous avons aimés ? Mourrons-nous une seconde fois lorsque ceux qui pouvaient se souvenir de nous s’éteindront à leur tour ? C’est sans doute pour cette raison que les photos de famille nous fascinent, ou nous dérangent. Et pourtant, lorsque nous regardons une de ces images, ce qui frappe le plus n’est pas ce qui est représenté, mais tout ce qui est caché, ou plutôt : tout ce qui a disparu, ce que nous imaginons, reconstruisons en fonction des histoires que nous avons entendues. Et c’est là toute l’ambiguïté de ces images que de nous faire croire qu’elles sont une trace d’une réalité disparue, alors qu’elles ne sont que des béquilles pour nos propres chimères. Elles semblent capables d’arrêter le temps mais  ne sont que fiction.

 

Lorsque j’ai entrepris de représenter méthodiquement, ces photographies de famille, de faire des  images de ces images, j’ai bien entendu été confronté à deux questions : Pourquoi ? et Comment ? Ma motivation principale, qui répondait à un désir quasi pulsionnel, semblait être l’appropriation. J’avais scrupuleusement rendu à chacun les originaux, à l’exception de ceux qui m’avaient été offerts. La magie opérait toujours sur l’écran de l’ordinateur où je visualisais les visages du passé, mais la dimension tactile, le fétichisme de l’objet, de la chose « réelle », touchée, avait disparu. D’autre part, si tous ces visages constituaient une galerie de portraits représentants ceux que je savais être mes ancêtres, ils n’étaient pas réellement « à moi ». Surtout, le lien qui les unissait n’existait plus que dans mon ordinateur. Comment aborder ces images ? Comment avec sincérité, évoquer ces êtres presque inconnus et pourtant si proches? Il m’est bien vite apparu que l’acte essentiel n’était pas de représenter telles ou telles photographies, mais de les unir, de faire de ces personnes connues ou inconnues « ma » famille (ce qu’elles étaient au sens strict). En reconstituant ce lien, je donnais une place à chacun, quelle que soit son origine, son histoire, les exclusions dont il avait été victime… "


Double exposition Sans titre/ Archives des limbes - Du 18 mars au 17 avril 2010- Galerie Charlotte Norberg - 74 rue Charlot - Paris 3ème

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