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18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 12:16
mounir fatmi – As a black man – Série de 10 photographies, C-print sur Perspex, 60 x 40 chaque, 2013-2014 - Photo: Marco Godinho

mounir fatmi – As a black man – Série de 10 photographies, C-print sur Perspex, 60 x 40 chaque, 2013-2014 - Photo: Marco Godinho

mounir fatmi – As a black man – Série de 10 photographies, C-print sur Perspex, 60 x 40 chaque, 2013-2014 – Avec l'aimable autorisation de l'artiste et de Goodman Gallery, Johannesburg (Afrique du Sud)

 

« La série photographique As a Black Man prend pour sujet l’auteur américain John Howard Griffin (1920 – 1980) et son livre de 1961, « Black Like Me ». Dans son livre, Griffin décrit ses expériences d’homme blanc qui décide, en 1959, de se noircir la peau, de se raser la tête, et de voyager pendant six semaines dans les états ségrégationnistes du sud des Etats-Unis. Les dix photographies de la série de fatmi As a Black Man sont encadrées par un Griffin « blanc » à gauche et un Griffin « noir » à droite, les huit photographies intermédiaires devenant, selon le point de départ du spectateur, de plus en plus noires ou de plus en plus blanches. Premier plan et arrière-plan se confondant sur la surface plate et monochrome des photographies, ces images difficiles à lire soulèvent la question des endroits et des moments où la notion de race est, ou n’est pas, flexible. En utilisant ainsi la photographie, As a Black Man aborde frontalement le problème toujours brûlant de la longue utilisation de la représentation visuelle, et en particulier de la photographie, pour définir, propager et contester les constructions raciales, les représentations politiques, et le sentiment d’appartenance. »

(Emma Chubb – Texte publié dans le catalogue Telling Time, 10èmes Rencontres de Bamako, Biennale Africaine de la Photographie).

 

mounir fatmi est né en 1970 à Tanger ( Maroc). Il a étudié à l'Ecole des Beaux-Arts de Casablanca, au Maroc et à l'Académie des Beaux-Arts de Rome (Italie) Son travail traite de la désacralisation de l'objet religieux, de la déconstruction, de la fin des dogmes et des idéologies. Au travers de la construction d'espaces et des jeux de langage, il questionne le monde, joue de ses codes et préceptes sous le prisme de la trinité architecture, langage et machine. Il s’intéresse spécialement à l’idée du rôle de l’artiste au sein d’une société en crise. Ses vidéos, installations, peintures ou sculptures mettent au jour nos ambiguïtés, nos doutes, nos peurs, nos désirs.

Son travail a été présenté au sein de nombreuses expositions personnelles, au Mamco, Genève, au Migros Museum für Gegenwarskunst, Zürich, au Musée Picasso de Vallauris, au FRAC Alsace, Sélestat, au centre d’art contemporain le Parvis, à la Fondazione Collegio San Carlo, Modena, à la Fondation AK Bank d'Istanbul, au Museum Kunst Palast de Düsseldorf et au MMP+ de Marrakech. Il a participé à plusieurs expositions collectives au Centre Georges Pompidou, Paris, Brooklyn Museum, New York, N.B.K., Berlin, au Palais de Tokyo, Paris, MAXXI, Rome, Mori Art Museum, Tokyo, Museum on the Seam, Jerusalem, Moscow Museum of modern art, Moscou, Mathaf, Arab Museum of Modern Art, Doha, Hayward Gallery, Londres, Art Gallery of Western Australia, au Victoria & Albert Museum à Londres et au Van Abbemuseum, Eindhoven.

Ses installations on été sélectionnées dans le cadre de plusieurs biennales, la 52ème, la 54ème et la 57ème Biennale de Venise, la 8ème Biennale de Sharjah, la 5éme et la 7éme biennale de Dakar, la 2ème Biennale de Séville, la 5ème Biennale de Gwangju, la 10ème Biennale de Lyon, la 5ème Triennale d'Auckland, Fotofest 2014 Houston, au 10ème et 11eme Rencontres de Bamako ainsi que la 7ème Biennale d'architecture de Shenzhen.

Il a reçu plusieurs prix dont le prix de la Biennale du Caire, en 2010, le Uriöt prize, Amsterdam, ainsi que le Grand Prix Léopold Sédar Senghor de la 7ème Biennale de Dakar en 2006 et sélectionné pour le prix Jameel Prize, du Victoria & Albert Museum,Londres en 2013.

Mounir fatmi vit et travaille entre Paris, Majorque (Espagne) et Tanger (Maroc).

 

 

As a black man - mounir fatmi - Pavillon de l'Exil 03 / Escale à Saint-Louis, Sénégal

Le Pavillon de l'Exil 03- Escale à Saint-Louis, Sénégal

Du 28 avril au 3 juillet 2018

Institut Français de Saint-Louis – Galerie du Fleuve

Commissaires : Marie Deparis- Yafil et mounir fatmi

As a black man - mounir fatmi - Pavillon de l'Exil 03 / Escale à Saint-Louis, Sénégal
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